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Foire aux questions

Toutes les entreprises du Québec ont des obligations en matière de langue du travail, du commerce et des affaires. Elles ont l’obligation de respecter le droit fondamental des travailleurs et travailleuses d’exercer leurs activités en français. Elles sont aussi tenues de respecter le droit des consommateurs et consommatrices de biens et de services d’être informés et servis en français (Charte, article 5).  

De plus, les entreprises qui emploient 50 personnes ou plus sont soumises à d’autres obligations en lien avec la francisation des entreprises. 

Vivre en français – Entreprises – Table des matières – Langue du travail, du commerce et des affaires du Québec (gouv.qc.ca)

La Charte de la langue française reconnaît aux travailleurs et travailleuses le droit d’exercer leurs activités en français. 

Vivre en français – Travailleurs – Droits des travailleurs et travailleuses (gouv.qc.ca) 

  1. Favorise la rétention du personnel
  2. Améliore le sentiment d’appartenance du personnel
  3. Diminue les erreurs et la confusion

Travailler en français est un droit au Québec. À titre d’employeur, vous devez être vigilant et veiller au respect de ce droit en fournissant à votre personnel des outils de travail en français, dont les logiciels ou un guide d’utilisation d’une machine. L’employeur doit aussi rédiger en français toute communication écrite qu’il adresse à son personnel.

En tant qu’entrepreneur québécois, vos obligations touchent aussi : l’affichage public et la publicité commerciale, Internet et les médias sociaux et l’affichage des produits. Parcourez les rubriques du site pour en apprendre davantage sur chacun de ces thèmes.

Pour les entreprises qui s’implantent au Québec, le fait de travailler en français peut certainement être perçu comme une marque de respect de l’employeur envers la collectivité qui l’accueille et peut concourir à maintenir un meilleur climat de travail au sein de l’équipe.

 

Les employés comprennent mieux et plus rapidement ce qu’on attend d’eux et ils travaillent plus vite tout en commettant moins d’erreurs quand ils travaillent dans la langue de leur formation ou dans leur langue maternelle ; ils exploitent à leur plein potentiel les ressources mises à leur disposition, notamment les outils informatiques ; ils sont plus créatifs, plus attentifs, plus vigilants et ils sont moins stressés. Ils prennent aussi plus d’initiatives. Autant de facteurs qui contribuent à augmenter leur productivité.

Produisez des traductions ou des instructions en français afin de permettre à votre personnel de comprendre son fonctionnement et, au moment de son remplacement, cherchez un outil équivalent déjà disponible en français.

Aidez-le avec des mesures d’apprentissage toutes simples. Par exemple, créez des espaces de discussion en français, prévoyez du parrainage avec un ou une collègue francophone ou offrez-lui de suivre des cours de français.

Si votre entreprise est basée au Québec, elle doit respecter les normes de la Charte. De plus, au Québec, trois personnes sur quatre disent préférer magasiner en ligne sur un site Web en français. Avoir un site Web en français, c’est plaire à une plus grande clientèle et lui démontrer que vous avez à cœur ses préférences.

L’utilisation d’une autre langue que le français pénalise en premier lieu les salariés

les plus anciens dans l’entreprise, les plus âgés et souvent, les moins qualifiés.

D’autres catégories de salariés sont aussi concernées, à commencer par les cadres, qui en éprouvent parfois un sentiment de déclassement. Or, l’usage inconsidéré d’une langue étrangère au travail est à la fois source de stress pour le salarié et source d’appauvrissement pour l’entreprise.

En effet, lorsque la présence d’une seule personne qui ne connaît pas le français fait basculer une réunion vers l’anglais, certains participants compétents n’osent pas s’exprimer et leur compétence professionnelle risque de ne pas être mise à contribution. Imposer l’usage de l’anglais équivaut ainsi à priver certains salariés de leur droit à la parole. De même, en accordant la préséance à la maîtrise d’une autre langue plutôt qu’à la compétence professionnelle, l’entreprise se prive elle-même d’importantes ressources. Enfin, l’importance accordée à la connaissance de l’anglais conduit souvent à confondre la maîtrise d’une langue avec la compétence dans un domaine donné

Certaines études ont démontré que les dépenses de traduction sont largement compensées par des gains de productivité associés au fait de travailler dans la langue dans laquelle on a été formé, a fortiori quand il s’agit de la langue maternelle.

Si votre siège social est en sol québécois, vous devez offrir un accueil et des services en français. N’oubliez pas qu’accueillir votre clientèle en français, c’est contribuer à la fidéliser. En effet, bien des personnes qui ne sont pas accueillies ou servies en français dans un commerce disent ne plus vouloir y retourner. A contrario, une personne est toujours plus susceptible de faire de nouveau affaire avec une entreprise qui a répondu à ses attentes et qui lui a offert un service en français.